La Toile des Rêves
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 Gabriel, Bonbon d'amertume

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Gabriel Sinfangs
Hirondelle paumée ~ Cheshire
Hirondelle paumée ~ Cheshire
Gabriel Sinfangs


Messages : 159
Date d'inscription : 18/07/2010

Gabriel, Bonbon d'amertume Empty
MessageSujet: Gabriel, Bonbon d'amertume   Gabriel, Bonbon d'amertume Icon_minitimeDim 18 Juil - 21:45

Gabriel, Bonbon d'amertume Logogy

Pour se mettre dans le bain:
Gabriel, Bonbon d'amertume Gabrie10Nom: Sinfangs
Prénom: Gabriel
Âge: 21 ans en apparence. L’âge réel ne peut pas exister, avec un temps aussi capricieux.
Métier: Vendeur de bonbons ambulant.
Lieu de résidence: Une maison dans les plaines du rêve.
Rang demandé Hirondelle égarée
Quelle card êtes vous?: Cheshire (l)
Qui il y a, sur votre avatar? Attendons que la base de données magique de Kahalan fasse son travail.

Et votre vous?:
Description Physique : Vous êtes sûrs que vous voulez savoir ? Parce que c’est bien les avatars aussi… Enfin, je dis ca, je dis rien, hein… Vraiment ? Bon, ben si vous insistez, alors….
A quoi ressemble Gabriel ? Déjà, c’est un garçon. Oui, c’est toujours bon à préciser, n’est ce pas ? Bref, ensuite… Il est assez petit… Non, ce n’est pas un nain non plus. Disons simplement qu’un mètre soixante dix, c’est limite par rapport à d’autres hommes de son âge, qui eux avoisinent allègrement avec le quatre vingt, et qui racontent des mots doux au quatre vingt dix. Mais il vit très bien sa taille. Il en est même très fier. D’ailleurs, c’est bien connu, tout ce qui est grand est con d’abord !
Il a une peau parfaite. Sans orgueil déplacé, vraiment. Vous voyez la peau de blanche neige ? Et bien c’est la même. Du blanc, encore du blanc, un air très doux au toucher, et il l’est effectivement, pas un seul grand de beauté. Sa peau n’a que deux imperfections. Le carreau rouge sang qui orne son front, et une vilaine balafre a niveau de la main. Lorsqu’on la voit, on se demande ce qu’il a pu lui arriver pour qu’elle ait cet aspect. Tailladé, déchiqueté. La cicatrice a une forme d’hirondelle, curieusement quand on prend la peine de la regarder. Mais pour cela, il faudrait pouvoir la voir, car le jeune homme a la main bandée les trois quarts du temps, ce qui la cache.
En contraste total avec ses yeux, il y a ses cheveux, qui eux sont d’un noir saisissant. Il a des reflets bleus, c’est dire. L’autre touche de couleur chez sa personne, ce sont ces yeux. Eux aussi ne sont pas banals. Bleus. Un bleu vif, turquoise, à la limite du fluo même. Ses yeux qui sont saisissants, expressifs quand il le veut, aussi vides que les yeux d’une poupée lorsque ce vide se retrouve dans sa tête.
Notons que son visage est toujours orné d’un sourire que certains définissent d’amusé, d’autres de narquois en fonction de si il est aimé par le certains en question ou pas. Il aime beaucoup le bleu, même si il n’en met pas beaucoup. Enfin, pas de bleu clair. Du noir, du blanc, ou du bleu foncé, bleu nuit de préférence, c’est là la totalité de sa garde robe. Le rouge, il l’aime, mais uniquement lorsqu’il orne le corps des autres, ou bien qu’il a la couleur du sang.

Caractère :
Avant son « oubli », Gabriel était déjà une personne un peu à part des autres. Souriant toujours, mais ne montrant jamais rien, riant parfois, sans qu’on sache pourquoi, c’est quelqu’un qui vit totalement à l’intérieur de lui-même. Il ne montre pas ses sentiments, ne dévoile rien de ses pensées. Mais il adore être avec les autres, leur parler, les manipuler, leur faire lui raconter tous leurs secrets, les tourmenter avec… Les tuer à petit feu ensuite. C’est quelqu’un qu’on pourrait définir de souriant et jovial, joyeux et communicatif, ou bien totalement froid et laconique en fonction de son humeur au moment où on le prend. Un peu lunatique sur les bords ? Oui, certainement.

Dire qu’il n’aime pas un peu faire souffrir ses victimes avant de les tuer serait un mensonge. Mais paradoxalement, il est également capable de courir au secours d’une personne qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam si l’envie le prend. Cependant, il ne sauvera jamais quelqu’un qu’il a commencé à tuer. Il s’en lassera tout au mieux et partira en le laissant les entrailles à l’air tout au mieux.

Dire que ce n’est qu’un salaud doublé d’un sadique serait passer à côté de beaucoup de choses. En effet, même si, dans ses rapports aux autres, il fait preuve de beaucoup d’ironie, d’humour noir, et parfois même de cruauté, il suffit le regarder lorsqu’il est seul pour se rendre compte qu’il est quelqu’un de très humain, dans le fond. C’est toujours lorsqu’il est sûr que personne ne le voit qu’il se met à sourire d’un air tendre et chaleureux à tout ce qui l’entoure, de l’arbre au chat de gouttière en passant par le papillon violet à paillettes roses qui passe à côté de lui. La transformation s’effectue uniquement avec les humains, visiblement. Dans le fond, c’est un gosse qui a oublié de grandir. Il est capable de rester à s’extasier sur le jeu de la lumière avec une goute de rosée sur un brin d’herbe pendant cinq minutes, ou bien éclater de rire en voyant des écureuils jouer ensemble dans les arbre.
Le « jeune » homme affectionne énormément les hirondelles, et pourtant, ce sont bien elles qu’il a choisit comme marque pour décider de ses victimes. Etrange paradoxe ? Qui sait ?

Histoire :
L’histoire de notre petit Gabriel est un peu particulière. Un peu lacunaire aussi, surtout. Au tout début, parce qu’il y a un début, le jeune homme naquit dans le Rêve. C’était un Natif, comme on les appelle ici. La Toile est née du vide, et engendre les Rêves et la Mort, mais elle crée également la vie. Engendré du vide et de l’araignée, c’est ce que certains disent. Dans les faits, il était surtout né de sa mère, et de son père. Les deux étaient des Cards tout ce qu’il y a de plus normaux, sans qu’ils soient unis pas le Lien, celui qui unit l’Alice à son Rabbit. Nul besoin d’être enchaîné l’un à l’autre pour unir sa destinée à l’être aimé.
Notre Natif eut une enfance, sommes toutes, assez normale. Aussi normale qu’elle puisse l’être dans le Rêve, cela s’entend. Parce qu’avec le temps… Il passa deux ans coincé à l’âge de six ans, puis grandit d’un coup, au sens littéral du terme, puisqu’il venait de prendre six centimètres, et un an en deux jours. Dans l’ensemble, son enfance était heureuse. Ses parents l’aimaient, il aimait ses parents, et il avait des amis avec qui jouer.
Sauf qu’un jour, son père changea. Lui et sa mère le comprirent en voyant la marque sur son pied, tandis que le cœur de la Rêveuse avait disparu. Il avait cessé d’être une Card pour devenir un Rabbit. Aucun d’entre eux ne pouvait l’arrêter, et sa mère essaya de vivre avec. Son père l’aimait toujours, là n’était pas la question, mais petit à petit, ce lien se fissurait, s’étiolait. Le Lien était plus fort que l’amour, plus fort que la mort. Au bout d’un mois, son père était inséparable de son Alice, celle-ci, Myriam, s’était installée chez eux. Il voyait sa mère dépérir de jour en jour. Et un jour, elle n’en put plus, elle se jeta dans la fontaine de l’Oubli. Lorsqu’elle en sortit, elle avait tout oublié. Son mari, son nom, son fils, sa douleur, tout. Il ne lui restait rien. Elle errait, ses yeux vides, dans la maison, ne parlait pas, ne parlait plus, pendant qu’il entendait, chaque jour, son père et son Alice s’aimer dans le lit où il avait été conçu. Ils le faisaient grincer, encore et encore, jusqu’à l’aurore, où ils se taisaient, entraient dans leur phase d’absence réparatrice, épuisés, et où le jeune homme pouvait enfin ôter le coussin de sur ses oreilles, sombrer dans un oubli noir et sans rêves ni repos.
Il tint bon. Un an. Puis il finit par céder. La première semaine fut la plus dure. Il pleurait tous les jours, toutes les nuits, tandis que les gémissements et les cris d’extase de son père et son amante lui vrillaient les tympans. Il la haïssait. Il la détestait, parce qu’elle avait tué sa mère. Il la détestait, il la haïssait de ne pas avoir été assez forte pour supporter ca, de s’être enfuie et de le laisser seul, si seul avec lui-même et cette voleuse, seul avec ce traître, seul avec lui-même. Il pleura, une semaine durant, ou ce qui lui sembla une semaine, peut être que le temps cette semaine là avait accepté de le laisser consommer ses larmes. Une semaine de pluie, une semaine de tempête…Et puis plus rien. Dès lors ce jour. Jamais il ne pleura. Plus une seule larme, plus un seul sanglot. Plus un seul soupir. Plus un seul sourire. Il se retrancha totalement en lui-même, à moins qu’il ne cesse tout simplement de ressentir. Les choses durèrent ainsi pendant longtemps, durant ce temps qui n’en était pas un. Tout ce qu’il sait, c’était qu’il avait à présent l’apparence qu’il possédait.

Puis un jour, les choses cessèrent, elles changèrent. Un Hare, quelqu’un dont il ne se souvient ni de son nom, ni de son visage, les tua, les dépeça, les emporta loin de lui, loin de ce cœur qu’il avait gelé pour ne plus à avoir à entendre ses sanglots qui le déchiraient de l’intérieur. La seule chose dont il se souvienne, c’était les grandes gerbes de sang, les cris, le hurlement déchirant d’un cœur que l’Araignée coupe en deux. Il entendit un rire sardonique, puis le vide, juste les cris de bête blessée de son père. Et puis un nouveau cri. Un hurlement d’horreur. Sa mère venait d’entrer dans la cuisine. C’était la première fois en des années que le jeune homme entendait ses cris, sa voix tout simplement, et à ses yeux, ses si beaux yeux baignés d’horreur et de tristesse, il comprit que l’oubli l’avait désertée, autant que la chaleur avait quitté ses yeux à lui. Les deux, en silence, regardèrent l’un son père, l’autre son mari, se tordre de douleur au sol, et finir par mourir la bave aux lèvres. Un an, une seconde, une minute, un siècle, ils restèrent prostrés à regarder ce bain de sang qui avait coagulé, ces deux facettes d’une même âme qui avaient disparus. Puis finalement, ils se regardèrent. Et dans les yeux de sa mère, il y lu le Vide. En une fraction de seconde, il comprit. Ce qu’elle voulait qu’il fasse, ce qu’il ferait. Alors le jeune homme se leva, barricada à nouveau son cœur, comme il l’enfermait si souvent, puis il attrapa un couteau, pas celui qui avait été planté dans le ventre de Myriam, un autre, un couteau propre, un couteau pur, et il le planta dans la gorge de sa mère. Il n’y eut aucun changement d’expression lorsqu’il l’entendit rendre son dernier soupir, rien. Pas une malédiction, pas un remerciement. Juste un soupir. Juste l’Oubli. Il quitta sa maison. Il n’en pouvait plus. Il n’en voulait plus. Et il erra pendant un petit bout de temps, sans trop de lieux d’ancrages. Il travaillait là où on voulait de lui, achetait sa pitance, repartait lorsqu’il sentait qu’il s’ancrait quelque part. Il ne voulait pas s’ancrer, il ne voulait pas. Il voulait qu’on l’Oublie.

Mais l’oubli ne lui était pas destiné, pas encore, pas toujours. C’est tout ce qu’il savait. Parce qu’il y a un blanc. Un affreux blanc. Un blanc horrible, qui le ronge bien plus que les souvenirs qu’il n’aurait pas du perdre. Un jour, il se réveilla dans une maison de construite visiblement dans la prairie aux rêves. Il ne savait pas, il ne savait plus. Deux choses. Non trois. La marque d’une hirondelle sur sa main, un goût de larmes et de sang dans la bouche, et la sensation. Cette sensation qui le rongeait, qui le déchirait de l’intérieur, cette sensation qui n’est jamais partie. La sensation du manque, de la disparition. Partit. Il était partit. Qui était ce il, pourquoi était il partit, pourquoi avait il besoin de ce il, il ne savait pas, il ne pouvait pas savoir. Il était partit, il était mort. Mort, brisé, le lien cassé.
Il comprit. Dans un éclat de lucidité, il comprit. Rabbit. Son Rabbit. Il était mort, partit, brisé. Le lien, son Rabbit, son âme, tous partit. Sa mémoire, aussi, surtout. Il ne savait pas, qui il était, quelle avait été son obsession. Il le sentait qui s’en allait, qui s’estompait. Alors pour retenir son souvenir, pour l’empêcher de partir, il attrapa un couteau, et il le planta sans sa main, là où était sa marque, son hirondelle. Il en grava à même la chair les contours, taillada l’intérieur, encore et encore jusqu’à ce que le sang l’empêche de voir. Et il rit. Encore et encore, avant que les ténèbres ne le fassent taire.

Il ouvrit les yeux sur un plafond. Blanc, tout blanc, trop blanc. Un blanc qui crève les yeux. Et une voix, une femme, une pétasse, qui vivait et riait, une salope qui ne savait pas qu’il avait mal, qu’Il lui manquait, qui se contentait de lui expliquer qu’on l’avait trouvé inconscient et qu’il avait dormi deux jours, mais que maintenant, il allait mieux. Mais non, grognasse, ca ne va pas, et ca n’ira jamais.

-Rend le moi.

Sauf qu’on ne lui rendra pas ses souvenirs. Alors il attrapa les ciseaux qu’elle utilisait pour couper ses bandages, lui cassa les doigts en les lui arrachant des mains, puis il rit, il rit encore, pendant qu’elle criait, hurlait, pendant qu’il lui crevait les yeux, pendant qu’il la défigurait. Il rit, encore et encore, jusqu’à en être lassé, et alors, il la laissa se noyer dans son sang, à moins qu’elle ne soit déjà morte.

Il sortit, s’en alla, se lava, et retourna vivre, s’enferma au fond de lui. Il recommença à sourire, retourna vivre dans la maison de son oublié. Il se rendit compte qu’il y avait des bonbons, des bonbons à ne plus en pouvoir. Et d’autre à créer, d’autre à manger. Il se rendit compte qu’il n’avait pas le souvenir d’en avoir fait, mais que son corps, lui n’avait pas oublié. Alors il en fabriqua, encore et encore, et partit sur les routes vendre ses bonbons, sourire encore, apporter un peu de douceur, offrir de la douleur pour ceux qui la demandent. Et comment le savoir ? Dans ses sucreries. Chacune est offerte avec un petit cadeau. Ceux qui, en ouvrant leur surprise, trouve une hirondelle, il les tue, doucement ou violemment en fonction de son humeur. Ce qui préfère, ce sont les cravates mexicaines, même si il ne sait pas ce que c’est qu’une mexicaine. Il égorge doucement, tendrement sa victime, puis promène doucement sa langue dans l’ouverture, se délecte du sang qui coule à flot dans sa bouche, savoure la sensation de cette chair déjà mourante qui palpite contre sa langue… A consommer sans modération.

Phrase préférée: Meurs pour oublier, mon chou~

Peurs/phobies? Oublier encore.


Et vous?:
Code: "Crève =D" Si tu veux mon chou, validé
Où avez vous connu le forum? : Demandez à Morphée, je vous l’ai déjà dit.
Qu'en pensez-vous? : Mon bébé A MOI è_é
C'est quoi votre pokémon préféré? : Demoloss (l)
Votre fréquence de fréquentation? (sur 10) : 10/10 en théorie.
Si vous pouviez changer quelque chose, ca serait quoi? J’veux des anti corps anti angine !

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